Posts Tagged ‘musique

12
Jan
10

Geneviève Toupin fera la première partie de Luc de Larochellière en février

Grand Sudbury, le 12 janvier 2010 – La Slague du Carrefour francophone annonce que Geneviève Toupin assurera la première partie du spectacle de Luc De Larochellière.

Ce formidable jumelage aura lieu le samedi 6 février 2010 à 19 h à l’auditorium Alphonse-Raymond de l’Université Laurentienne. Ce spectacle s’inscrit dans la série Grande Slague 2010 avec le spectacle de Kevin Parent le 7 avril.

Geneviève Toupin est désarmante. Seule au piano et à la guitare, ou accompagnée de musiciens, elle surprend par son authenticité et son intensité. On remarque premièrement sa voix, enveloppante et habitée d’une douce mélancolie. Ensuite les notes de son piano se mêlent à des paroles imagées qui parlent de doute, d’espoir et d’amour. Sa musique voyage entre le folk et la pop intimiste.

Une artiste émergente remarquée

À 19 ans, Geneviève s’installe à Paris. Le jour, elle vend des Tours Eiffels miniatures et des cartes postales du Pont Neuf. La nuit, elle compose des chansons sur un vieux piano droit. De retour chez elle au Manitoba, elle reçoit une bourse pour enregistrer une maquette de quatre compositions. En 2004, elle entre à l’École nationale de la chanson de Granby, puis s’installe à Montréal.

Depuis, ses chansons et sa présence sur scène lui ont valu plusieurs prix et bourses. Elle a été finaliste du Festival de la chanson de Granby, lauréate du Coup de pouce de la Bourse Rideau et l’invitée de festivals tels la Francofête de l’Acadie et le Tremplin Découvertes des Déferlantes en France. En 2008, Geneviève Toupin a participé à Francoforce, une production d’envergure dans le cadre des festivités du 400e de Québec. Au sein de l’équipe nationale d’artistes, elle a chanté dans 14 villes canadiennes.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’énergie positive que Geneviève est entrée en studio pour créer son premier album à l’automne 2008, réalisé par Benoit Morier. Découvrez Geneviève Toupin à myspace.com/genevievetoupin

L’abonnement est recommandé

On peut se procurer un abonnement aux deux spectacles de la série Grande Slague au prix de seulement 50 $ pour adultes, 35 $ pour étudiants et 10 $ pour les étudiants du secondaire (en nombre très limité).

Seuls les abonnements sont vendus d’ici le 20 janvier 2010. À compter de cette date, s’il reste des billets, ils seront vendus au prix fixé individuellement pour chaque spectacle. Obtenez vos abonnements dès maintenant à la billetterie du Théâtre du Nouvel-Ontario au 525-5606 poste 4 ou au www.leTNO.ca.

La saison de la Grande Slague est présentée par La Slague du Carrefour francophone en collaboration avec ses partenaires de saison : l’Université Laurentienne et le Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario.

La Petite Slague se vend vite

La Petite Slague, saison de trois autres spectacles en des salles intimistes, soulève beaucoup d’intérêt, donc il ne faut tarder à se procurer ses billets.

Le spectacle de Marie-Pierre Arthur le mercredi 20 janvier 2010 à 20 h au resto-bar Little Montreal, 182 rue Elgin, sera présenté à guichets fermés.

Le spectacle de Stef Paquette « Blue Lou Garou » du samedi 6 mars à 20 h sera présenté à la cafétéria du Collège Boréal (notez le changement de lieu) dans le cadre du Carnaval d’hiver du Carrefour francophone.

Pour clôturer cette saison, Yann Perreau sera dès nôtres le 6 mai prochain dans un lieu mystère que la Slague dévoilera sous peu. Ce spectacle sera présenté par le Salon du livre du Grand Sudbury et la Galerie du Nouvel-Ontario.

– 30 –

Renseignement

Christian Pelletier, coordonnateur de la diffusion et des communications
Carrefour francophone de Sudbury
705.675.6493 poste 203
cpelletier@carrefour.ca

08
Juil
09

« Une pluie chaude sur le chapeau » – critique du nouvel album de Cindy Doire

Le 9 juin dernier, cette critique du nouvel album de Cindy Doire, qui fut lancé par la Slague le 22 mai dernier, a paru dans l’Express de Toronto.

On aime Cindy et on a bien aimé lire cette critique… donc, on voulait la partager avec vous.

Une pluie chaude sur le chapeau

Par Dominique Denis

Avec La vie en bleu, paru en 2007, Cindy Doire avait imposé d’entrée de jeu une certaine façon de chanter, d’écrire, d’assumer sa féminité mi-câline, mi-farouche, qui ne pouvait laisser indifférent. Avec ses couleurs de jazz, façon Norah Jones, ce premier opus proposait suffisamment de plaisirs atmosphériques pour faire oublier une écriture qui cherchait encore sa voie en marge des procédés faciles. Deux ans plus tard, avec Chapeau de pluie (distribution APCM), on sent que Cindy a beaucoup écouté, beaucoup lu, et ne se contente pas de jouer les mêmes cartes. Si le charme opère toujours, il n’est plus une fin en soi.

Il ne fait aucun doute que ce nouvel album porte la griffe de son réalisateur, nul autre que Colin Linden, autant que celle de son auteure. Ce qui n’est pas pour suggérer que Cindy n’a fait que se couler dans le moule nashvillien – ce qui eût été parfaitement compréhensible, vu le calibre des musiciens dont elle se trouvait entourée (dont le génial Paul Reddick à l’harmonica). Je crois plutôt qu’il y avait, à la base, une affinité naturelle entre l’univers de Cindy (qui vit désormais à Montréal, comme se doit de le faire toute artiste de Timmins qui ne s’appelle pas Shania Twain) et celui du guitariste-réalisateur qui a notamment travaillé avec The Band et Emmylou Harris.

Se glisser dans l’univers sonore de Chapeau de pluie, c’est comprendre la différence subtile mais fondamentale entre une interprète féminine et une interprète doublée d’une femme, et qui utilise la femme comme filtre (et comme philtre!) pour prêter une couleur particulière à ses interprétations. Difficile, à l’écoute de ce nouvel album, de faire abstraction de la charge sensuelle dont ces chansons se trouvent investies.

À l’instar de Lucinda Williams, Cindy assume cette sensualité avec un naturel qui peut séduire ou déconcerter, même s’il lui reste quelques échelons à gravir avant d’atteindre le niveau de qualité d’écriture de son homologue américaine.

Une écoute suffit pour se convaincre que l’étincelle est déjà là dans des chansons comme À genoux (au carrefour de Daniel Bélanger et Lhasa de Sela), Ollabelle, qui évoque le Dylan des années 65-66, et Noir, c’est noir, qui flirte avec le classique dont elle emprunte le titre avant de cerner sa propre mélodie et son propre propos.

Dans le sillage de ce second album, Cindy est sans doute celle qui, dans le sillage de Damien Robitaille, pourrait être la prochaine Franco-Ontarienne à s’imposer sur le marché québécois et, pourquoi pas, français.

Et pourtant, au lendemain du lancement de l’album, elle admettait se sentir déchirée entre l’exigence du service après-vente, si j’ose dire, et le désir de graver tout de suite un nouvel album à saveur plus «indie» (lisez «moins calculé pour percer»). Une tentation discutable, sur le plan stratégique, mais qui suggère que l’artiste est mue par une telle soif d’explorer et de rendre compte de ses trouvailles qu’il serait dommage de l’en empêcher.

18
Juin
09

On continue à raconter Cano+Harmonium… 10 autres témoignages

Ok, là on commence à avoir trop de fonne.

Normand Renaud qui était « ça d’proche! »… Gérald Beaulieu qui a aider à installer le gear d’Harmonium avant un show à Sudbury… Yves Doyon parle de travailler en studio avec Marcel Aymar, Tony de Records on Wheels talks about the importance of Cano in the fabric of canadian music…










Si t’as un Mac ou une webcam et un compte YouTube, enregistres ton témoignages (ou celle d’un ami) et poste le lien ci-bas.

Ok, là je droppe l’aiguille sur Vert et je me repose un peu avant le méga-blitz de cette semaine avant le show Pour un instant dans l’même bateau de samedi prochain.

18
Juin
09

On raconte Cano et Harmonium… 4 premiers témoignages

Deux groupes légendaires.

Cano+Harmonium.

Deux noms qui ont marqué la jeunesse de plusieurs et continue à marquer les gens aujourd’hui.
Voici quatre premiers témoignages de gens qui racontent ce qu’était Cano et Harmonium à leurs yeux et à leurs oreilles.

Plusieurs autres à venir.

Achetez vos billets pour le spectacle Cano+Harmonium – Pour un instant dans l’même bateau dès aujourd’hui au 525-5606 poste 4.

On a mis quelqu’un au monde. On devrait peut-être l’écouter.

12
Juin
09

Antoine Tremblay Beaulieu lance un album au titre trompeur… « rien d’étonnant »

Antoine Tremblay Beaulieu lancera bientôt son deuxième album, intitulé « rien d’étonnant ». Le grand public est invité à cet événement le mercredi 17 juin de 17 h à 19 h à la Librairie du Nouvel-Ontario, 93 rue Durham, Sudbury.

On pourra assister à une courte prestation musicale et rencontrer l’artiste lors d’un vin et fromage préparé par la brûlerie Old Rock. L’évènement est organisé par La Slague du Carrefour francophone de Sudbury.

Un artiste renouvelé
« Rien d’étonnant » ne porte pas bien son nom, mais alors là, pas du tout. Car la personnalité musicale d’Antoine Tremblay Beaulieu s’est encore une fois transformée. Oubliez tout ce que vous croyez savoir à son sujet, sauf l’essentiel : pour lui, encore et toujours, la musique est une affaire d’innovation et d’intensité, d’audace et d’authenticité.

Une prestation musicale éblouissante
C’est d’abord par son orchestration légère que ce nouvel album étonne. Pour l’essentiel, sa charpente est le jeu de deux guitares acoustiques. Mais attendez : elles sont souvent comme par miracle en synchronie, à l’unisson ou en harmonie serrée dans de complexes phrases musicales qui semblent tenir de l’improvisation. Autrement dit, c’est un tour de force. Cet amalgame musical original fusionne les énergies du free jazz, du hot-club, du folk contestataire et du rock progressif, mais en n’étant pourtant rien de tout ça. C’est d’agréable écoute tout en étant unique en son genre. Et ça se prétend « rien d’étonnant » !

Un sérieux travail d’écriture
Puis avec la surprise de la musique, il y a celle des paroles. L’écriture d’Antoine Tremblay Beaulieu a l’exigence de la poésie; il sait déconstruire la parole pour exprimer l’essentiel. Or ses sujets de réflexion sont justement la communication, les interactions interpersonnelles, les dérapages du langage, les attitudes piégées qu’il faut savoir déjouer pour assumer sa vie. Il y a là de l’exigence et pourtant, il y a là un plaisir qui se laisse prendre sans effort, dans le plaisir du jeu verbal égal au jeu musical.

Des collaborateurs chevronnés
Lui-même guitariste accompli, ANTOINE TREMBLAY BEAULIEU est accompagné de l’excellent guitariste ANDRÉ CHRÉTIEN (qui touche également du piano électrique). À deux, ils assurent l’essentiel de la trame musicale de l’album. Des chansons ont bénéficié de l’accompagnement d’ÉRIC HOOP à la basse acoustique, de WILL GILLESPIE à l’harmonica, de JEAN-YVES BÉGIN au saxophone et des choristes JULIE HOULE et JOSÉE POULIN.

Un parcours d’artiste
ANTOINE TREMBLAY BEAULIEU se démarque en l’an 2000 comme lauréat du concours Ontario Pop dans la catégorie auteur-compositeur-interprète, ce qui l’amène jusqu’aux demi-finales du Festival de la chanson de Granby. En 2002, à l’âge de 20 ans, il fait paraître son premier disque, « QUE LA FÊTE DÉBUTE » et parcourt le réseau musical francophone de l’Ontario : Nuit sur l’étang, Festival Boréal, Centre national des arts, 300 ans de musique, Revive, Mountainstock, Jeux de la francophonie…

Entre 2003 et 2008, il voyage partout en Ontario pour donner des ateliers en milieu scolaire et il dirige des projets communautaires pour la jeunesse de Sudbury. Dans cette période, il se lie aux frères Jeff et Mitch Houle pour accoucher du groupe VARGE. Ce trio voué au rock déconstruit de haute intensité a acquis une solide réputation dans le milieu « indie » au cours de trois tournées pancanadiennes et plus de cent spectacles. Antoine est actuellement le coordonnateur de l’école de musique du Carrefour francophone de Sudbury.

09
Déc
08

SSSH* – Que les délibérations débutent!

Nous y voici enfin, cher membres de la SSSH*. Notre oeuvre civilisatrice et mélomane débute ici.

Ensemble nous allons discuter et on va se coltoyer pour choisir le plusse meilleur spectacle pour compléter notre série.

Vous retrouverez ci-dessous tous les liens vers les sites des 13 artistes que vous nous avez proposés. Prenez le temps de les visiter, d’écouter ce qu’ils et qu’elles ont à vous dire et on vous revient très bientôt pour la prochaine étape.

Vous pourrez partager le site avec vos amis et connaissances pour sonder leur avis mais vous seuls, aurez votre mot à dire… bonne réflexion.

Thomas Hellman
Vincent Vallières
JP Leblanc
Radio Radio
Urbain Desbois
Pépé et sa guitare
Yann Perreau
Jérôme Minière
Caracol
Renan Luce
Marie-Luce Béland
Gaspard Batlik
Jean-François Lessard

N’hésitez surtout pas de commencer la bagarre ci-bas via les commentaires!

27
Oct
08

Le courrier de la Slague

Puisque notre Grand Sudbury ose parfois se déclarer une « capitale culturelle » de l’Ontario (et même par
moment être à la hauteur de sa prétention), alors il me semble qu’il lui faut un cabaret de nuit français…

Une petite salle intimiste et sans prétention où l’on tient à aller souvent y retrouver nos semblables. Parce quelà, la musique n’est pas une affaire de décibels. Parce que là, on sait qu’on va entendre des chansons à textes qui vont nous refaire l’humeur. Parce que là, (imaginez ça), le monde écoute.

Qui sait si ce n’est pas ce qui commence à se réaliser, mine de rien, dans la petite salle du Carrefour francophone où la Slague présente cette année sa programmation dite de « la petite Slague ». En tout cas, nous y serons déjà un peu, dans notre cabaret, en assistant au tour de chant de Pascal Lejeune.

www.pascallejeune.com

Je viens d’écouter son album « Le commun des bordels » et là, j’ai envie de la soirée que ça promet. Car
Pascal Lejeune fait dans « la chansonnette française » comme si cinquante ans de gros rock amplifié n’étaient jamais passés par là. Pourtant c’est contemporain, aucunement anachronique. Au détour du siècle, la tradition se réinvente et reprend le haut du pavé. Qui l’aurait cru. Pascal Lejeune est de cette mouvance.

La guitare sèche, la petite caisse frottée aux brosses et – eh oui – l’accordéon, habillent ces chansons avec le flair assuré de ces personnes qu’on envie car elles ont le style au corps sans avoir l’air de faire exprès. Tandis que les paroles de ses chansons sont assez souvent le prélude à quelque déshabillement, la séduction se terre dans l’air, la libido se sublime dans la rime.

Il y en a une qui commence ainsi : « Je pense à toi qui penses à lui qui pense à elle qui pense à moi. Y’a pas meilleure façon de se faire des ennemis qu’un carré amoureux dans un cercle d’amis. » Et voilà : en juste deux phrases, une comédie romantique toute entière. Et la chanson ne fait que commencer.

Et si, pour venir entendre ça jeudi soir prochain, il vous faut un indice de qualité, une caution faisant autorité, une preuve de consécration, vous avez Putumayo. Cette prestigieuse maison de disques qui fait référence en « musique du monde » a inclus une chanson de Pascal Lejeune dans une de ces compilations récentes, « Acoustic France ». Elle s’y frôle aux Carla Bruni et aux Sandrine Kiberlain de ce monde.

Et c’est ainsi qu’un gars de l’Acadie sera porté par des airs de Paris jusqu’à Sudbury. J’aimerais bien lui offrir une salle « nickel », comme on le dit en français hexagonal. Elle le sera si vous y êtes.

Normand Renaud

20
Oct
08

Le Manifeste se manifeste

La SSSH se mobilise.




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