Archive for the 'La petite Slague' Category

07
Déc
09

Marie-Pier Arthur à Christiane Charette

Marie-Pierre Arthur, notre prochaine invitée à la petite Slague et certainement votre prochain coup de coeur si vous n’êtes pas déjà conquis, sera à l’émission Charette en direct sur les ondes de Radio-Canada dans la prochaine heure.  Elle jouera ses chansons en direct.  À écouter au 98,1 fm – Sudbury.

05
Déc
09

La Slague dévoile sa saison intimiste

La Slague du Carrefour francophone a dévoilé aujourd’hui une partie de sa programmation pour 2010, le volet intimiste présenté sous la bannière « la Petite Slague ».

Dans cette nouvelle saison de spectacles qui s’étend de janvier à mai, il y en aura pour tous les goûts, mais surtout pour ceux et celles qui aiment découvrir des artistes en ascension qui ont tout pour devenir les plus grandes vedettes de demain.

Le mercredi 20 janvier prochain, les mélomanes sudburois ont rendez-vous au Little Montreal, 182, rue Elgin, pour recevoir Marie-Pierre Arthur et son folk-rock sensible, intègre et agréablement orchestré.

Le samedi 6 mars 2010, c’est dans le cadre du Carnaval d’hiver du Carrefour francophone que Stef Paquette chassera les blues d’hiver avec un tout nouveau spectacle où il incarne « Blue Loupgarou », un bluesman nordique aux dimensions mythiques.

Le 6 mai prochain, Yann Perreau, bête de scène, pianiste fougueux et auteur-compositeur-interprète de l’année à l’ADISQ, clôturera la saison dans un lieu mystère qui reste à dévoiler.

« Nous sommes vraiment très fiers d’avoir pu obtenir trois artistes de cette envergure pour la saison de la petite Slague », dit le directeur général et culturel du Carrefour francophone, Stéphane Gauthier. « Si vous suivez tant soi peu la presse artistique montréalaise, vous savez qu’ils font vive impression et que leur étoile est ascendante. C’est une vraie chance que nous aurons de pouvoir les voir sur scène ici à Sudbury. »

L’abonnement est recommandé
On peut se procurer un abonnement à ces trois spectacles de la « petite Slague » au prix de seulement 50 $ pour adultes, 35 $ pour étudiants et 15 $ pour les étudiants du secondaire (en nombre très limité).

Seuls les abonnements sont vendus d’ici le 5 janvier 2010 et il n’y en a que 120. À compter de cette date, s’il reste des billets, ils seront vendus au prix fixé individuellement pour chaque spectacle. Obtenez vos abonnements dès lundi le 7 décembre à la billetterie du Théâtre du Nouvel-Ontario au 525-5606 poste 4 ou au www.letno.ca.

La saison de la « petite Slague » est présentée par La Slague du Carrefour francophone en collaboration avec ses partenaires de saison : l’Université Laurentienne, le Collège Boréal et le Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario.

08
Juil
09

« Une pluie chaude sur le chapeau » – critique du nouvel album de Cindy Doire

Le 9 juin dernier, cette critique du nouvel album de Cindy Doire, qui fut lancé par la Slague le 22 mai dernier, a paru dans l’Express de Toronto.

On aime Cindy et on a bien aimé lire cette critique… donc, on voulait la partager avec vous.

Une pluie chaude sur le chapeau

Par Dominique Denis

Avec La vie en bleu, paru en 2007, Cindy Doire avait imposé d’entrée de jeu une certaine façon de chanter, d’écrire, d’assumer sa féminité mi-câline, mi-farouche, qui ne pouvait laisser indifférent. Avec ses couleurs de jazz, façon Norah Jones, ce premier opus proposait suffisamment de plaisirs atmosphériques pour faire oublier une écriture qui cherchait encore sa voie en marge des procédés faciles. Deux ans plus tard, avec Chapeau de pluie (distribution APCM), on sent que Cindy a beaucoup écouté, beaucoup lu, et ne se contente pas de jouer les mêmes cartes. Si le charme opère toujours, il n’est plus une fin en soi.

Il ne fait aucun doute que ce nouvel album porte la griffe de son réalisateur, nul autre que Colin Linden, autant que celle de son auteure. Ce qui n’est pas pour suggérer que Cindy n’a fait que se couler dans le moule nashvillien – ce qui eût été parfaitement compréhensible, vu le calibre des musiciens dont elle se trouvait entourée (dont le génial Paul Reddick à l’harmonica). Je crois plutôt qu’il y avait, à la base, une affinité naturelle entre l’univers de Cindy (qui vit désormais à Montréal, comme se doit de le faire toute artiste de Timmins qui ne s’appelle pas Shania Twain) et celui du guitariste-réalisateur qui a notamment travaillé avec The Band et Emmylou Harris.

Se glisser dans l’univers sonore de Chapeau de pluie, c’est comprendre la différence subtile mais fondamentale entre une interprète féminine et une interprète doublée d’une femme, et qui utilise la femme comme filtre (et comme philtre!) pour prêter une couleur particulière à ses interprétations. Difficile, à l’écoute de ce nouvel album, de faire abstraction de la charge sensuelle dont ces chansons se trouvent investies.

À l’instar de Lucinda Williams, Cindy assume cette sensualité avec un naturel qui peut séduire ou déconcerter, même s’il lui reste quelques échelons à gravir avant d’atteindre le niveau de qualité d’écriture de son homologue américaine.

Une écoute suffit pour se convaincre que l’étincelle est déjà là dans des chansons comme À genoux (au carrefour de Daniel Bélanger et Lhasa de Sela), Ollabelle, qui évoque le Dylan des années 65-66, et Noir, c’est noir, qui flirte avec le classique dont elle emprunte le titre avant de cerner sa propre mélodie et son propre propos.

Dans le sillage de ce second album, Cindy est sans doute celle qui, dans le sillage de Damien Robitaille, pourrait être la prochaine Franco-Ontarienne à s’imposer sur le marché québécois et, pourquoi pas, français.

Et pourtant, au lendemain du lancement de l’album, elle admettait se sentir déchirée entre l’exigence du service après-vente, si j’ose dire, et le désir de graver tout de suite un nouvel album à saveur plus «indie» (lisez «moins calculé pour percer»). Une tentation discutable, sur le plan stratégique, mais qui suggère que l’artiste est mue par une telle soif d’explorer et de rendre compte de ses trouvailles qu’il serait dommage de l’en empêcher.

17
Mai
09

J’aime la pluie

En attendant l’arrivée de Chapeau de pluie, le nouvelle album de Cindy Doire qui sera lancé à Sudbury vendredi prochain, on a trouvé cette jolie citation sur la pluie. Voici un extrait de Propos sur le bonheur (1925) d’Alain (Émile Chartier).

«Voici une petite pluie ; vous êtes dans la rue, vous ouvrez votre parapluie; c’est assez. À quoi bon dire : « Encore cette sale pluie ! » ; cela ne leur fait rien du tout aux gouttes d’eau, ni au nuage, ni au vent. Pourquoi ne dites-vous pas aussi bien : « Oh ! la bonne petite pluie ! » Je vous entends, cela ne fera rien du tout aux gouttes d’eau ; c’est vrai ; mais cela vous sera bon à vous ; tout votre corps se secouera et véritablement s’échauffera, car tel est l’effet du plus petit mouvement de joie ; et vous voilà comme il faut être pour recevoir la pluie sans prendre un rhume.

Et prenez aussi les hommes comme la pluie. Cela n’est pas facile, dites-vous. Mais si ; c’est bien plus facile que pour la pluie. Car votre sourire ne fait rien à la pluie, mais il fait beaucoup aux hommes, et, simplement par imitation, il les rend déjà moins tristes et moins ennuyeux. Sans compter que vous leur trouverez aisément des excuses, si vous regardez en vous. Marc-Aurèle disait tous les matins : « Je vais rencontrer aujourd’hui un vaniteux, un menteur, un injuste, un ennuyeux bavard ; ils sont ainsi à cause de leur ignorance. »

Cindy Doire lancera Chapeau de pluie au Théâtre du Nouvel-Ontario vendredi prochain le 22 mai à 20 h.

Elle a enregistré ce disque à Nashville avec le guitariste et réalisateur Colin Linden et d’anciens musiciens de Johnny Cash.  Ça promet.

On espère avoir un extrait pour vous faire entendre d’ici vendredi.  En attendant, je vous invite à vous rendre sur son MySpace : myspace.com/cindydoiremusic pour entendre des extraits live et de son premier album La vie en bleu.

15
Oct
08

Manifeste de la Société secrète de la Slague, h***** (SSSH)

Manifeste de la Société secrète de la Slague, h***** (SSSH)

Je suis sudburois.
Cest-à-dire,
je vis à Sudbury,
en Ontario.
Oui, Sudbury.
Oui, en Ontario.

Oui, cest le pays des mines.
Oui, cest aussi le pays de CANO.
Et oui, ça la déjà été pas mal laid ici
à un moment donné,
mais pu astheure.

Les Sudbury Saturday Nights
ne se passent pas aux bingos
ou ben getting Stinko avec les gars de lINCO.
Ben en tout cas, cest pas juste ça

Cest aussi des maudits bons show de musique.
Je suis un fan de la musique.
Un grand fan de la musique.
Un super fan, un fanatique de la musique.
Un fan fantasmagorique de la musique.
De la musique qui pète les planches et qui émerge.
De la musique émergente
un peu sale et rough sur les bords.
De la musique qui émerge de son trou
Qui te blast dans face
Qui te pitch par terre
Qui te perce le cœur
Qui te pelte lâme
Qui charme tes tympans
Qui tripote tes tripes
et qui puise dans linconnu
comme dans un puits de mine.

Du bon brute,
des tounes avec du oumpf,
avec du front tout le tour de la tête,
avec des couilles.

Jen veux pas de cookie cut-out,
De sur-joué de sur-exploité

Jen veux pas de musique packagé,
sur-emballé extra cellophane on the side,
Would you like fries with that ?
Non merci !

Je suis sudburois
et je suis un fan de la musique.

Jen veux de la vraie.
Jen veux de la bonne.
Jen veux de la fraiche.

Cest comme la différence entre de la Molson Ex et de la bière de micro brasserie
La différence entre du Maxwell House et du Old Rock
La différence entre du fromage Kraft et du bon fromage, qui pue
Raunchy sur les bords.

Et quand viens le temps du show,
je veux avoir chaud.
Il faut que ça soit hot.
Je ne veux pas être assis confortablement sur ma chaise.
Je veux être assis sur le bord de ma chaise.
Et si cest tassé dans la salle parce quy trop de monde, tant mieux !

Je veux trouver lépingle dans la botte de foin
La perle rare au fond du lac Ramsey
Le nickel dans lfonds du shaft
Lémergent qui naît du chaos

Je veux un artiste, pas connu, dans ma face
Qui est tellement proche de ma face
Que je pourrai le toucher
Si je voulais
Mais je le ferai pas.

Je ne me ferai pas passez de sapins
Je ne me ferai pas vendre de salade passez date
Je ne me ferai pas shafté.

Je suis un fan de la musique
Un grand fan de la musique
Un super fan, un fanatique de la musique
Un fan fantasmagorique de la musique
De la musique qui pète les planches et qui émerge
De la musique émergente
un peu sale et rough sur les bords
comme moi.

Plus d’info www.laslague.ca




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