Sudbury, le 21 octobre 2009 – Patricia Cano lancera bientôt son premier album, intitulé « This Is The New World ». Le concert de lancement qui réunira huit musiciens aura lieu le vendredi 6 novembre à 21 h au bar Little Montreal, 182, rue Elgin, au centre-ville de Sudbury. C’est une présentation de la Slague du Carrefour francophone.
Le grand public y est chaleureusement invité, mais les places sont limitées et plusieurs sont déjà retenues. Les billets disponibles seront en vente à compter du 23 octobre, au prix de 17 $, à la billetterie du TNO au 525-5606 poste 4 ou en cliquant ici. Il est conseillé de ne pas tarder à vous les procurer.
Richesse de l’émotion, de l’héritage, de la voix
Claire, puissante, véritable rayonnement de sentiment, la voix de Patricia Cano est un pur délice. Chacun des trop rares concerts de la chanteuse sudburoise lui rallie de nouveaux admirateurs conquis par l’émotion et la justesse de ses prestations. Or, dans ce premier album tant attendu, ses amateurs découvriront en elle une dimension qu’elle a moins souvent mise de l’avant : son talent d’auteur-compositrice, qui est à la hauteur de son talent d’interprète.
Aiguillonnée par son projet d’album, Patricia a composé neuf des douze pièces, en collaboration avec son partenaire musical Carlos Bernardo, dans rien de moins que quatre langues. Une pièce est française, deux sont bilingues (français et anglais), cinq sont espagnoles et deux sont portugaises. Les trois pièces qu’elle ne signe pas sont de sublimes chansons traditionnelles qu’elle affectionne. Les chatoyantes ambiances latino-américaines y côtoient le folk ou le blues américain, ou encore les sonorités afro-péruviennes. Patricia Cano sait déployer généreusement et intelligemment son riche héritage culturel.
« Quand je chante, dit-elle, je suis tout à fait moi-même, mais aussi tout à fait autre. Ma relation avec le souffle qui émane de mon corps est intense, car l’énergie qui m’habite se joint à celle des êtres que je chante. Ma voix acquiert la couleur de celle de la fille enjouée qui a foi en l’amour, de la femme mûre qui en a souffert, de la grand-mère descendante d’esclaves noirs. Je suis foncièrement comédienne, mais temps-ci, je sens que le rôle de chanteuse est celui qui me plaît le plus. Je peux incarner tant de rôles intéressants en chantant. »
Pour la richesse de l’émotion, de l’héritage et de la voix, ce premier album de Patricia Cano est une découverte à faire et son lancement est un événement à ne pas manquer.
Huit musiciens ayant collaboré à l’album seront en scène pour le concert du lancement : son acolyte et compositeur brézilien Carlos Bernado aux guitares, Luis Orbegoso, son producteur et arrangeur au conga et au cajón, Jean-Yves Bégin au saxophone, Brian Québec à la contrebasse, Peter Scherzinger à la trompette, Phillip May à la batterie et Maninho Costa aux percussions, avec les invités spéciaux Stef Paquette et Jacques Grylls.
L’artiste
Patricia Cano est née à Sudbury où elle est montée sur le plateau très jeune, comme danseuse sous la direction de Denise Vitali de la Sudbury School of Dance. Après des études de théâtre et littérature espagnole à l’Université de Toronto, elle s’est lancée dans la vie d’artiste itinérante, d’abord avec Tomson Highway, écrivain et compositeur cri, ensuite avec le Théâtre du Soleil.
En 2001, elle a tenu le rôle principal d’Emily Dictionary dans la pièce Rose de Tomson Highway, puis le rôle-titre dans The Incredible Adventures of Mary-Jane Mosquito du même auteur, pièce musicale commandée par le Festival de musique de Stratford. Depuis, Patricia et Tomson parcourent le monde en présentant ces deux pièces. En août, ils ont présenté la première mondiale d’un tout nouveau cabaret cri ici à Sudbury, qui commence déjà à tourner.
Avec le Théâtre du Soleil, compagnie française de renommée internationale dirigée par Ariane Mnouchkine, elle a travaillé 4 ans à Paris sous la direction du grand « musicien du théâtre » Jean-Jacques Lemêtre. En 2005, envoyée à Séoul en Corée du Sud pendant trois mois, Patricia étudie le chant traditionnel coréen avec un maître privé et aussi à l’Université des Arts traditionnels.
Depuis 2007, Patricia s’investit dans la chanson, en compagnie de son ami brésilien, le guitariste Carlos Bernardo. En 2008, Patricia a passé six mois au Brésil ou elle a côtoyé des musiciens de la scène carioca. C’est là qu’elle a commencé à écrire son premier album, qu’elle a enregistré en août de cette année avec Carlos (qui sera au lancement) et d’autres musiciens exceptionnels de Sudbury et Toronto, soutenus par des techniciens de l’enregistrement renommés.
La coulée de slague 
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